Les intentions cachées de l’UDC

Les intentions cachées de l'UDC

La libre circulation des personnes et, en conséquence, les accords bilatéraux avec l’Europe est la principale cible de l’initiative, à en croire l’UDC. Mais ce sont en réalité les mesures d’accompagnement qu’elle vise. L’UDC s’attaque en fait ainsi aux salaires et aux conditions de travail en Suisse. Pour que les milliardaires dans leurs rangs et leurs amis du grand patronat puissent augmenter encore leurs profits sur le dos des gens qui travaillent.

Ce que l’UDC veut vraiment :

Supprimer la protection des salaires !

« Après l’adoption de l’initiative, les mesures d’accompagnement doivent être annulées. »

Thomas Aeschi, conférence de presse de l’UDC, 30 janvier 2018

Le président du groupe UDC et consultant Thomas Aeschi ne s’en cache pas : son vrai but est de se débarrasser de toute protection pour les salarié-e-s et de toutes les règles sur le marché du travail.

Photo : © KEYSTONE / Peter Klaunzer

Non pas moins d’immigration, mais du dumping

« Le niveau de l’immigration doit s’adapter chaque année aux besoins de l’économie. »

Christoph Blocher, NZZ am Sonntag, 22 février 2020

Avec son initiative, l’UDC ne veut pas moins d’immigration, mais pouvoir payer moins cher la main-d’oeuvre étrangère : Christoph Blocher lui-même le confirme !

Photo: © Sonntagsblick / Philippe Rossier

Aucune amélioration pour les gens qui travaillent !

« L’UDC s’oppose à tout développement des mesures d’accompagnement. »

Magdalena Martullo-Blocher au Conseil national, 13 juin 2016

Les propos de la conseillère nationale UDC Magdalena Martullo-Blocher sont limpides : pas question pour elle de renforcer les conventions collectives de travail et les contrôles !

Photo: © KEYSTONE / Peter Schneider

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L'enjeu : de bons emplois et des conditions équitables !

Les accords bilatéraux ont beaucoup apporté aux gens qui travaillent en Suisse : des emplois, davantage de protection et de meilleurs salaires. Si elle est acceptée, l’initiative de l’UDC accentuera le dumping et les difficultés économiques. C’est pourquoi il faut dire NON pour défendre les emplois et les salaires.

Un scandale comme dans les abattoirs allemands ?
Non merci !

Les contaminations au coronavirus dans des abattoirs allemands ont défrayé la chronique dans le monde entier. Pourtant, on sait depuis longtemps que l’Allemagne ne contrôle pas assez les conditions de travail et les salaires.

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